Ce sac est l'un des premiers modèles exclusifs à Simond, que Décathlon a racheté il y a peu de temps. Une gamme de sac Simond existe déjà, mais il s'agissait uniquement de sacs Quetchua d'alpinisme renommés. Ici, on a affaire à un modèle inédit, qui se positionne comme un sac plus technique et haut de gamme que les précédents, avec un tarif plus élevé, que l'on avait pas l'habitude de voir chez Décathlon.
Heureusement, ce positionnement tarifaire se justifie pleinement quand on voit les détails du sac.
La sangle pectorale abrite un sifflet. Le réglage en hauteur est très soigné. On dispose également de deux porte-matériels sur les bretelles.Le rabat supérieur amovible possède trois poches : deux à l'extérieur et une en filet à l'intérieur. La ceinture et le rabat supérieur sont amovibles sur le Jorasses. On obtient alors un sac d'une contenance de 40 litres, avec un système de fermeture à tanka, et le tout pour 1000g tout rond. Une sangle à l'intérieur du sac permettra d'accrocher une corde ou des skis sur le sac.
Vue sur l'intérieur du sac. On aperçoit le compartiment pour la poche à eau ainsi que l'accès à l'armature amovible (en aluminium tubulaire).Le volume semble conforme aux 40 litres annoncés. Le rabat ajustable permet de gagner encore 5 litres.Simond a eu la bonne idée de disposer ces petits clips de chaque côté du rabat, pour éviter qu'il ne tombe en arrière à chaque ouverture. Les petits clips disposés sur les sangles du rabat permettent de retenir celui-ci à l'ouverture du sac, pour éviter, comme je l'ai déjà vu, d'avoir le rabat par terre dès qu'on ouvre le sac. Le rabat est facilement amovible, la fermeture du sac se faisant alors avec deux tankas. On dispose de rappel de charge et de sangles latérales de compression. Le sac dispose également d'un accès latéral au contenu. Dommage, le zip passe derrière l'une des sangles de compression, qu'il faudra certainement ouvrir pour descendre la tirette.
Soucis du détail : les boucles qui tiennent le rabat (à gauche) se cachent dans une petite pochette une fois le rabat enlevé.Le système porte-piolet est simple, il n'y a qu'une boucle centrale. Dans la pratique le système fonctionne bien.La mousse du dos et de la ceinture sont perforés pour limiter la transpiration.On voit ici par transparence les perforations de la mousse de la ceinture. La boucle de gauche permet d'enlever la ceinture.L'accès latéral du sac est un peu gêné par la sangle de compression. Mes premières impressions sont très bonnes. Déjà la couleur du sac, un bleu électrique très dynamique, me plait beaucoup. Le tissu extérieur semble résistant, c'est un nylon épais, enduit à l'intérieur et avec un traitement ripstop . Au passage des piolets, Simond a disposé des pads de type Hypalon pour éviter les frottements sur le tissu du sac.
Les cordons de fermeture du sac disposent d'une espèce de poignée, là où d'autres mettent un simple noeud. Ce genre de détail de finition donnent une image très valorisante et sérieuse du produit.
Les boucles de fermeture sont intéressantes, elles sont dessinées pour être facilement ouvertes avec des gants.
Le système de porte-piolet est très rapide, on n'a même pas besoin d'ouvrir la boucle du bas. On enfile le piolet en haut, on le glisse dans l'emplacement prévu et il ne reste qu'à serrer la sangle. La tenue avec des piolets sans panne (type Quark ou Nomic) est bonne, aucun soucis à signaler de ce côté.
Au niveau du portage, le confort est convainquant, pas étonnant vu les moyens mis en oeuvre. La ceinture est large et porte bien sur les hanches, et on pourra même l'enlever si le sac n'est pas trop chargé. Le sac est étroit au niveau du bassin, et cette géométrie est intéressante car on n'est jamais gêné grâce à cela. On ne ressent jamais le sac dans le dos et il ne gène pas les mouvements comme pourrait le faire un sac plus large.
Le "grain" des sangles est bien marqué, et les réglages ne bougent pas, contrairement à d'autres sacs disposant de sangles plus lisses (par exemple le Mountain Hardwear Summit rocket dont les réglages de bretelle ne tiennent pas très bien).
Pour conclure, je trouve l'ensemble vraiment bien fait, avec un soucis du détail et une finition que je ne retrouve pas sur mon sac actuel, le Millet Prolighter, le plus sérieux concurrent du Jorasses 40. Il reste encore à voir sur le long terme comment se comporte le nouveau venu, mais les premières impressions sont très positives !